(ES) Nous sommes le premier cabinet d’audit à organiser un webinaire avec l’AEAT sur la loi anti-fraude.

Le 27 mai 2025, un événement historique a eu lieu pour www.leyantifraude.com et pour tout le secteur technologique lié aux logiciels de facturation en Espagne. Nous avons eu l’honneur d’organiser le premier webinaire officiel avec l’Agence des impôts (AEAT), avec la participation directe de M. Javier Hurtado, inspecteur des impôts et l’un des principaux rédacteurs de la loi anti-fraude.

Ce fait renforce notre position de référence dans le domaine et confirme le travail effectué depuis 2021 : plus de 4 000 heures de conseils spécialisés et d’audit conformément à l’article 29.2.j et à l’article 201 bis de la loi générale sur les impôts.

Revue des thèmes clés de la réunion

Le webinaire a abordé des questions cruciales pour tous les développeurs, revendeurs et implémenteurs de solutions de facturation, y compris les plus de 200 contrôles que nous appliquons dans nos audits.

La loi anti-fraude va bien au-delà de Veri*Factu

Au cours de la session, une idée fausse très répandue selon laquelle il suffit de se conformer à Veri*Factu a été clarifiée. La loi 11/2021 réglemente non seulement l’envoi de factures, mais aussi l’ensemble du cycle de traitement des données comptables et fiscales. C’est ce qu’indique l’article 201 bis, qui considère qu’il s’agit d’une infraction :

  • Autoriser les comptes parallèles.
  • dissimuler des opérations ou modifier des documents.
  • Manque de traçabilité ou d’inaltérabilité.
  • Non-respect des exigences techniques de l’article 29.2.j.
  • Absence de certification des systèmes lorsque la réglementation l’exige.

Pourquoi certains logiciels non conformes n’ont-ils toujours pas été sanctionnés ?

On nous demande souvent pourquoi certaines solutions largement utilisées n’ont pas été sanctionnées, bien qu’elles permettent des modifications de données ou qu’elles enfreignent des exigences essentielles. Notre réponse est claire : elles n’ont pas encore été sanctionnées, mais elles le seront. Elles sont dans le collimateur de l’administration et leur examen n’est qu’une question de temps.

Les sanctions seront appliquées sur une base technique

L’AEAT a clairement indiqué que l’accent sera mis sur les développements qui ne respectent manifestement pas les exigences essentielles (A à E de l’article 201 bis). Les entreprises qui ont travaillé avec des auditeurs qualifiés et qui ont fait un réel effort pour se mettre en conformité seront évaluées positivement.

VERI*FACTU doit être activé avant l’émission de la facture .

L’un des concepts les plus importants du webinaire est l’utilisation par l’AEAT du terme « unfailing ». Cela signifie que la génération du XML d’enregistrement (ou d’annulation) doit se faire avant ou en même temps que la facture, sans exception.

Ceci est particulièrement important pour les systèmes qui fonctionnent avec des API externes ou des développements en nuage. L’émission d’une facture sans le XML correspondant peut conduire à une infraction directe.

Conclusion

Ce webinaire a marqué un tournant dans les relations entre l’industrie du logiciel et l’administration fiscale. Il a montré qu’il ne suffit pas d’avoir un système « théoriquement valide », mais qu’il est nécessaire de démontrer son adéquation technique et réglementaire par le biais d’audits spécialisés.

De www.leyantifraude.comnous continuerons à mener ce processus avec plus de 300 entreprises de développement avec lesquelles nous collaborons déjà. Si vous n’avez pas encore vérifié votre logiciel, nous vous invitons à nous contacter et à vous mettre en conformité.